Dévastation
Depuis déjà plusieurs années, le nord de notre quartier de Bacalan est occupé de façon illégale par de nombreux squats qui se greffent sur des entrepôts fermés. Au bout de plusieurs mois, ces camps sont démantelés mais leurs occupants se réinstallent immédiatement au plus près.
On ne peut parler de « vider les lieux » car ils laissent sur place un tas d’immondices, de déchets et autres carcasses de voitures. Après leur expulsion, les propriétaires des lieux condamnent l’accès avec des plots de béton ou creusent un fossé, mais ils ne déblayent pas le terrain. Tout reste en l’état, c’est un spectacle désolant. En termes d’image, tout cela est lamentable, sans compter la pollution générée par le brûlage des câbles électriques et les huiles de voitures répandues à même la terre. Tous ces matériaux sont « récupérés », mais cela n’est qu’une partie des activités illicites pratiquées dans ces lieux.
Oui, l’insécurité que cela génère est inacceptable et si le problème n’est pas pris en main de manière juste, cela fera monter les idées d’exclusion envers ces populations nomades.
Mais que font les institutions devant ces zones de déshérence ?
Luis Diez
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