Bacalanaises, Bacalanais,
Pour le choix du titre, je m’interroge, je tergiverse. Je sature devant la déferlante actuelle d’informations. Au fond de mon être se niche une inquiétude permanente, reflet des jours présents. Néanmoins, entre BÈGLES et BACALAN eut lieu il y a quelques temps, au Musée Mer Marine, une conférence intéressante dont la morue était le sujet. « De la mer à l’assiette, l’aventure de la morue, une épopée des terre-neuvas ». Le visionnage d’un film illustrant les conditions dantesques vécues par les marins, là-bas, dans le grand nord atlantique, fit naître silence et émotion.
Les intervenants évoquant les disettes de guerre (celle de 39, of course) et la présence de la morue dans nos assiettes, menu habituel ainsi que les rutabagas et les topinambours, à nouveau à l’honneur, ont oublié de parler de l’HUILE DE FOIE DE MORUE salvatrice, apport naturel de vitamine A et D pour lutter contre le rachitisme. Dans les écoles élémentaires, nous avons eu droit, pour la même raison, à la distribution d’un verre de lait (Mendès France).
Quand mon ami médocain, Yayo, m’ouvrira sa porte pour lubrifier notre vieille amitié, « viens, j’ouvre une bonne bouteille », le bruit du bouchon, la couleur inimitable du bon vin, l’odeur, le goût…plaisir immuable qui perdure, celui qui requinque (avec modération bien sûr !), l’apaisement s’installe. En sourdine, sur le vieux Teppaz, grésille la chanson d’Henri Salvador « faut rigoler, faut rigoler, avant q’le ciel nous tombe sur la tête ».
Ça y est, je tiens mon titre,
Bacalanaises, Bacalanais,……..EN AVANT TOUTE
Charles Coudret
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