Le sport à Bacalan : entre désillusions et ambitions

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Le sport a joué un rôle social fondamental dans l’histoire de notre quartier, dans sa cohésion, dans sa mentalité. Durant des décennies il a été le loisir populaire par excellence, source d’éducation, où l’égalité était reine, où l’identité collective prenait tout son sens. Il y a eu l’illustre club de football, avec ses nombreuses sections de disciplines sportives, et les nombreux autres clubs qui ont jalonné l’histoire de Bacalan et permis à des jeunes de condition modeste de se distinguer brillamment et fièrement. Vous retrouverez cette histoire et les champions nationaux et internationaux bacalanais sur notre site journal- bacalan.fr. Aujourd’hui, quand est-il ? Le sport a-t-il les mêmes vertus ? Notre jeunesse a-t-elle les mêmes chances de profiter de ses bienfaits ?

C’est une sorte d’état des lieux que nous vous proposons. Ce dossier aborde le sport scolaire, les attentes des clubs locaux et des familles en faisant le point sur les équipements nécessaires dans un quartier en pleine expansion démographique.

Ce dossier vise également à questionner les politiques sportives territoriales comme un moyen d’intégration sociale et d’apprentissage de la citoyenneté à travers la pratique sportive, que ce soit en club ou en pratique libre. L’objectif est de comprendre les enjeux liés aux APS (Activités Physiques et Sportives) en tenant compte des pratiquants, des promoteurs, des organisateurs et des financeurs.

Dossier réalisé par Gérard LEFÈVRE, Christian GALATRIE, Lyès HAMACHE – Photos : Quentin FAURE

Le sport scolaire

Les professeurs d’école des établissements scolaires de notre quartier œuvrent quotidiennement auprès des 1250 élèves des classes maternelles et élémentaires.

Les préconisations de l’éducation nationale

Avec la perspective des Jeux Olympiques, l’Éducation Nationale a décidé de faire bénéficier tous les élèves du primaire de 30 minutes d’activité physique quotidienne. Comme souvent, l’effet d’annonce a plus d’importance que le travail de fond. Ainsi, ce dispositif auquel aucun moyen humain ou financier n’est alloué, reste relativement flou. Ce temps d’activité physique peut s’effectuer pendant les récréations ou l’interclasse, en s’appuyant sur la seule bonne volonté des enseignants. Chez les maternelles, ce sont principalement des activités motrices en salles dédiées. Si l’oukase* du ministère est critiquable, ce travail d’engagement des enseignants est néanmoins utile au développement de l’enfant.

Concernant les classes élémentaires, l’horaire hebdomadaire d’activité physique est de trois heures. Cette dernière est assurée par le professeur dans les cours d’école ou au stade Charles Martin, temps de trajet pédestre en moins. D’autres activités sont encadrées par des professeurs diplômés, telle la natation systématique pour toutes les classes, prévue pour celles de CP, CE1 et CM2 à hauteur de huit séances par an, avec pour objectif : le savoir nager en fin de collège. Enfin, sur candidature des enseignants (retenue ou non), d’autres activités proposées par la mairie avec transport en bus sont accessibles : voile, golf, escalade, etc.

Ponctuellement, les enseignants du quartier organisent également des temps forts, à l’image des Olympiades du 2 au 5 avril dernier, ateliers en lien avec l’Association Sportive Charles Martin. Chaque classe représentait un pays, avec cérémonie de remise de médailles. Initiative appréciée par les élèves.

Les ombres au tableau

Les équipements sportifs diffèrent selon les établissements, entre les plus anciens (l’école Achard par exemple) ou les plus récents (l’école Modeste Testas). La difficulté exprimée par tous les enseignants rencontrés réside (à l’exception de la piscine) dans la faiblesse des infrastructures sportives du quartier, l’absence de piste d’athlétisme ou de gymnase digne du niveau de pratique actuelle.
Enfin, comment ne pas s’étonner d’exigences toujours plus fortes auprès des enseignants, sans se poser la question de leurs besoins pour assurer leurs missions. Il en est ainsi de la formation. Certains enseignants- chercheurs s’inquiètent de la possible suppression des épreuves orales d’enseignement de l’EPS, au concours de professeurs des écoles ?

* D’après un terme juridique russe qui signifie décret, édit, acte d’autorité arbitraire…

L’éducation physique et sportive au collège

Les enseignants constatent une dégradation de la qualité de la pratique de l’EPS au collège Blanqui, due au manque d’installations sportives parallèlement à une augmentation des effectifs. Les installations actuelles ne permettent pas d’assurer les quatre heures hebdomadaires prévues pour les élèves de 6e et les trois heures pour ceux de la 5e à la 3e.

La quasi-totalité des installations utilisées par les élèves du collège lors des cours d’EPS se situe au complexe sportif Charles Martin : terrain de handball, piste, salle de gymnastique, terrain synthétique, extérieur pour la course d’orientation. En son sein, le collège dispose seulement d’une petite salle utilisée pour le tennis de table.

Les 427 élèves du collège Blanqui pratiquent le demi-fond, le handball, le relais-vitesse, l’ultimate- frisbee, l’acrosport, la gymnastique et le rugby, ce qui représente près de 1460 heures d’EPS chaque année.

Malheureusement, sur ces 1460 heures théoriques, plusieurs centaines ne peuvent avoir lieu du fait de la météo et de l’absence de gymnase. L’adaptation est de mise et il devient habituel de devoir partager la salle de gymnastique avec deux classes, d’autant que le collège n’est pas le seul utilisateur de cet espace, des créneaux étant réservés à l’école Charles Martin et à l’USEP.

L’offre de formation est donc limitée au collège Blanqui et, contrairement aux recommandations nationales, les élèves ne peuvent pas pratiquer les activités du champ d’apprentissage N°2 (voir ci-dessous), hormis la course d’orientation.

Une association sportive dynamique malgré les obstacles

Dans le cadre de l’UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire) le collège Blanqui dispose d’une association sportive pour la pratique du football, du basket, du tennis de table et du CrossFit (football et basket en compétition). Environ 30 % des élèves du collège sont licenciés (moyenne nationale : 25 %). Le manque d’installations sportives est prégnant. Les entraînements de football ont lieu entre 13h et 14h, seuls créneaux disponibles. Le basket disposait jusqu’en mars d’un partenariat (via la cité éducative) avec la Hoops Factory. Cette entreprise privée étant en faillite, ce partenariat a pris fin. Les entraînements sont rapatriés au complexe Charles Martin où le terrain de basket ne permet pas d’assurer une pratique dans de bonnes conditions.

Le collège a impérativement besoin d’obtenir des créneaux au Gymnase Michigami pour les cours d’EPS et pour son association sportive (AS Blanqui) dans le cadre de l’UNSS (union nationale du sport scolaire du secondaire).

Les quatre champs d’apprentissage sont :

  • Champ 1: performer (athlétisme, etc.).
  • Champ 2: adapter ses déplacements (escalade, canoë, course d’orientation, etc.).
  • Champ 3: pratiquer une activité artistique (danse, acrosport, gymnastique, etc.).
  • Champ 4: affronter individuellement et collectivement (tennis de table, handball, etc.).

L’école multisports

Située à l’école Charles Martin et bénéficiant des installations du stade du même nom, l’école multisports propose la découverte de nombreuses pratiques pour les enfants, adolescents et adultes. L’association revendique 450 adhérents. Une directrice, deux éducateurs multisport à plein temps et plusieurs services civiques permettent un fonctionnement structuré: l’organisationd’activités régulières, les stages vacances, les sorties en famille et les rencontres USEP (Union sportive de l’enseignement du premier degré). Le budget annuel s’élève à 150 000 € dont environ 70 % de subventions.

Selon Sébastien Meynard, l’école multisport a la volonté de proposer son offre aux autres écoles, en collaboration bien sûr avec les professeurs de celles concernées qui le souhaitent. L’école multisport intervient également dans le cadre de l’interclasse, avec ses éducateurs à l’école Achard et à l’école Anne Sylvestre. Des manifestations ponctuelles sont par ailleurs organisées, telle la semaine olympique ou le défi athlétisme.

Le continuum rompu…

L’intérêt de la découverte est de permettre de choisir le sport que l’enfant souhaite ensuite pratiquer. Et c’est là que le bât blesse ! Les présidents de clubs interrogés ne peuvent déjà répondre à la demande par manque d’infrastructures dignes de ce nom et restent sans solutions. Ils disent n’être – de toute façon – pas consultés par l’école multisport. Ce que reconnaît volontiers Sébastien Meynard qui déplore le manque de clubs omnisports et le manque d’installations sportives dans le quartier. Il confie orienter régulièrement des familles en recherche de club pour leurs enfants, vers ceux du Bouscat, de Bruges ou d’ailleurs.

Le bordeaux athletic club handball

Nouveauté 2024 pour le BAC Omnisport : création de la section Handball.

1er sport collectif féminin en France et sport collectif majeur avec une parité des effectifs réelle filles/garçons, le Handball se jouera enfin en club à Bacalan ! Cette nouvelle section qui démarre accueillera toutes les catégories : les enfants et adolescents dès la rentrée scolaire 2024 : babyhand 3 à 5 ans, école de handball
5/11 ans, équipes adolescents filles et garçons 12/17 ans et enfin adultes et loisirs mixte +40 ans. En attendant, plusieurs animations autour du hand et des jeux olympiques auront lieu dans le quartier et dans la ville cet été, avec le soutien du comité de Gironde de handball.

Pour monter en charge et développer la pratique, tous les licencié(e)s de la section football âgé(e)s de 4 ans à 11 ans bénéficieront d’une adhésion offerte pour la pratique du handball (double licence foot/handball pour les 4/11 ans mixtes filles et garçons).

Sauf si nous n’avions pas accès au gymnase avec l’ensemble des cours inscrits sur le planning d’occupation.

Pour consulter la mise en action du club de handball et avoir accès au formulaire d’inscription, aller sur le site bordeauxac.fr et cliquer sur l’onglet handball.

Des clubs sportifs en difficulté

Le Bacalan tennis club

Président du BTC,Imad Zouhair dit son désarroi de n’avoir pas les moyens de faire vivre un club quand la demande de pratiquants est pourtant forte. 139
licenciés, à parité jeunes et adultes, dont un tiers de femmes. Deux terrains extérieurs au stade Charles Martin, dont un seul éclairé le soir, un vieil algeco pour « club house », l’accès possible aux terrains couverts du lac, mais avec des créneaux insuffisants et des installations vétustes, mal entretenues, et l’ impossibilité pour les enfants de s’y rendre par leurs propres moyens. Le bilan est lourd. Chaque année, le club refuse une cinquantaine d’inscriptions faute d’installations dignes ; des joueurs de bon niveau quittent le club faute d’équipements adaptés. De ce fait, la décence oblige à ne pas appliquer les tarifs classiques, ce qui provoque des difficultés financières, les cotisations ne permettant pas de couvrir la masse salariale des moniteurs qualifiés. Le club survit grâce aux subventions publiques
qui malheureusement tendent à diminuer. Le BTC a lancé une pétition auprès du Maire de Bordeaux, demandant d’engager les investissements attendus depuis plus de dix ans, seule solution pour assurer la pérennité du club.

La pétition a déjà recueilli plus de 300 signatures -> Lien vers la pétition

Le new basket attitude

Figure historique du club, Patrice Vignaud se dit fatigué de se battre quotidiennement depuis des années pour la survie du club avec une douzaine de bénévoles, dont Colette son épouse, cheville ouvrière de la partie sportive. Impossibilité de financer un salarié. La demande est pourtant forte : 120 licenciés (90 enfants, 30 adultes) à parité filles-garçons. L’absence d’infrastructures à Bacalan oblige le club à jouer au Gymnase du Grand-Parc (GP1) avec des créneaux largement insuffisants.
« On a même dû annuler plusieurs fois des matchs, pour lesquels nous sommes pénalisés financièrement par la fédération. » Le NBA survit pour l’instant grâce à des prestations pour la mairie, mais pour combien de temps ? Depuis que la circulation a explosé, il est de plus en plus difficile de se rendre au Grand Parc. Les jeunes arrivent en retard aux entrainements, ou n’arrivent pas. Pendant longtemps, Patrice Vignaud a assuré sur ses propres deniers le transport des enfants dans son minibus. Ce n’est aujourd’hui plus possible. La proximité reste un véritable enjeu pour la pratique du sport pour tous, d’où la nécessité de constructions d’équipements dignes dans le quartier.

Le judo club bacalanais

Le club comptait une centaine d’adhérents (1/3 de 4-6 ans, 1/3 de 12-14 ans et 1/3 d’adolescents et d’adultes) jusqu’à sa mise en sommeil récente. C’est le deuxième club de Judo du quartier (avec celui qui pratiquait dans les locaux de la Régie du Gaz) qui connaît le même sort.

Cheville ouvrière du club depuis des années avec son père Xavier, Axel Diez considère n’avoir pas été aidé après la période Covid. Le judo est une chaîne marquée par une progression liée au passage des ceintures, une émulation liée à des aînés qui servent de référence aux plus jeunes. Après la Covid pas mal de jeunes en attente de ceinture marron ne sont pas revenus, tout comme certains de leurs parents bénévoles. Cela a créé une véritable rupture. Constitué exclusivement de bénévoles jusque-là, le club peut redémarrer rapidement, à la condition d’obtenir (comme les autres clubs) des subventions pour rémunérer un brevet d’état et un accompagnement administratif. Mais Axel Diez pense que la politique municipale est tout autre. Pour lui, le dojo du gymnase Michigami sera confié à un gros club déjà largement financé, tel le Stade Bordelais, au détriment des clubs du quartier. Le coût de l’adhésion et de la licence au JCB était seulement de 170€ par an pour les jeunes. Ce n’est pas le même tarif dans les gros clubs. Quid de l’accessibilité financière pour les plus démunis ?

Le bordeaux athlétique club

Le football est toujours prisé à Bacalan par les jeunes et moins jeunes : en témoigne le nombre d’adhérents au BAC, à savoir 200 jeunes et adolescents et 70 seniors. Malheureusement, les conditions sont loin d’être optimales pour exercer leur passion. La pelouse synthétique du terrain du stade Charles Martin – qui a près de vingt ans – est en très mauvais état. Place Buscaillet, le siège du BAC n’est pas mieux loti, totalement vétuste, avec des inondations à chaque épisode de pluie et les risques électriques qui en découlent.
Fait moins connu, le BAC propose une activité Fitness pour 40 féminines, ainsi que le projet en construction d’une équipe de handball féminine. Le club a demandé des créneaux au Gymnase Michigami pour développer cette activité. Lyès Hamache craint que les grands clubs soient privilégiés dans l’attribution de ces créneaux.

Boxing club bacalan

200 adhérents (140 jeunes et 60 féminines) pratiquent la boxe de loisirs ou de compétition au sein du club. Cinq bénévoles encadrent les sportifs, préparent les compétitions, donc, peut-être, les champions de demain. C’est le cas de Rayan Hachicha, champion de Nouvelle-Aquitaine et quart de finaliste du championnat de France ou encore Luigi Winterstein (mêmes titres dans sa catégorie), qui vient de faire il y a quelques jours son combat pour passer professionnel. Le club travaille en outre aux aspects de prévention, avec des actions d’éducation à la nutrition et à l’hygiène de vie, ainsi qu’à la lutte contre les formes de violence faites aux femmes. Le club intervient en prison également. Pour Walid Karkoud son fondateur, la boxe est avant tout le moyen de créer du lien. Hormis l’usage de locaux municipaux, le club ne bénéficie d’aucune subvention, ce qui reste une anomalie au regard du travail social réalisé. Le club est sponsorisé par l’hôtel Radison. Walid Karkoud remercie vivement l’Amicale Laïque pour l’appui qu’elle apporte à chacune des occasions : organisation des galas de boxe, invitation à participer aux pieds d’immeuble en Juillet, par exemple…

Les réponses municipales

Face au constat unanime d’insuffisance d’équipements sportifs dans le quartier, notre journal a rencontré Vincent Maurin, maire adjoint de quartier, pour comprendre la politique municipale en matière de sport, et connaître les investissements prévus à Bacalan. C’est un enjeu d’importance dans un quartier classé prioritaire politique de la ville. Le rapport 2022 de l’ONAPS (Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité) positionne la France à la 119e place sur 145 pays en matière d’activité physique chez les jeunes. Cela appelle la mise en place de sérieuses politiques publiques.

Des équipements sportifs de proximité en libre accès

Suite à la demande des jeunes de se retrouver à n’importe quel moment, Vincent Maurin est favorable à des équipements extérieurs en libre- service. Bien qu’il ne s’agisse pas de disciplines olympiques, la municipalité veut également promouvoir les pratiques émergentes et leurs équipements. Cela se traduit par la construction du City Stade au pied de la Résidence du Port de la lune où sont prévus la rénovation du terrain de football, l’installation de deux terrains de basket 3×3 et un espace street work-out (gymnastique et musculation). Vers le quai Hubert Prom, ce sera un skate parc à côté d’un pumptrack (piste constituée de bosses et de virages pour skate, bmx ou autre…). À proximité du G8, il y aura également un terrain de basket 3×3 et un espace street work-out. C’est appréciable et sans doute coûteux, mais cela répond-il aux besoins en matière d’équipements exprimés par les acteurs locaux ? Pas certain, car les plus beaux mobiliers sportifs urbains ne font pas une politique sportive.

Le gymnase michigami (rue ouagadougou)

Les travaux vont s’achever ce mois-ci, livraison et mise en service prévus pour la rentrée de septembre. Le gymnase sera constitué de deux parties : un tatami pour le judo et les arts martiaux et un plateau sportif classique pour la pratique du basket, du handball, du badminton, etc. Pendant le temps scolaire, il sera utilisé en priorité par les écoles primaires du quartier, puis le collège, puis les lycées de proximité. Le mercredi, il sera réservé aux activités périscolaires. Hors-temps scolaire, les créneaux d’utilisation seront affectés aux clubs portés candidats. Le service des sports est en train de sélectionner les clubs qui seront retenus. Parmi les critères de choix : le développement du sport de haut niveau, avec une attention toute particulière pour les publics féminins et handicapés. Avec une telle orientation, les gros clubs de Bordeaux ont de fortes chances de l’emporter au détriment des locaux en quête de moyens de développement. Dans tous les cas, pour les deux années à venir, les créneaux vont être utilisés par des clubs extérieurs dont les gymnases sont en travaux afin de poursuivre leurs activités. Donc, peu de retombées locales à espérer à court terme ?

Le stade charles martin

Vincent Maurin se dit peiné par ce dossier, puisqu’il est à l’origine d’une pétition lancée il y a 15 ans pour la construction d’un gymnase. Les contraintes liées au PPRI (Plan de prévention des risques naturels d’inondations) ne permettent pas d’envisager la construction d’un gymnase aux normes habituelles. Le cabinet Artelia et Bordeaux Métropole Aménagement ont travaillé à la recherche de solutions qui tiennent compte de ces contraintes. Il en ressort deux propositions pas véritablement satisfaisantes : soit la construction d’un gymnase 44x24m qui ne répond pas aux normes compétition (sans gradins ni vestiaires et qui supprimerait la piste d’athlétisme), soit la construction d’un préau sportif qui permettrait l’édification d’un vestiaire et la couverture de deux terrains de tennis. Vincent Maurin souhaite proposer d’ici à la fin d’année une concertation avec tous les acteurs, pour choisir l’option la meilleure (ou la moins mauvaise) et espérer ensuite que le projet soit inscrit au plan d’investissement. La route paraît encore longue…

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