Je lève les yeux au ciel
Et je vois l’oiseau qui plane
Je m’émerveille puis je me dis
La chance, lui, il a des ailes !
Et secrètement, je lui dis :
« Je te serais reconnaissante
Si tu me laisses voler avec toi
Pour voir la Garonne du ciel.
Et si tu veux, l’océan aussi ! »
Je baisse les yeux et
Je vois le bâteau, puis,
Je me dis : « La chance,
Les voyageurs ont des sous !!! »
Alors je marche et un proverbe du monde
Retentit dans mes oreilles :
« Ne baisse pas les bras, tu risquerais
De le faire deux secondes avant le miracle. »
Le miracle, le miracle… quel miracle ?
L’oiseau a des ailes et les voyageurs ont des sous !
Puis, je regarde la Garonne et généreusement,
Elle m’invite et m’offre un spectacle inouï.
Alors, je me laisse séduire par ses vagues qui dansent
Et leur éclat qui m’éblouit.
Ces vagues qui passent et repassent sans cesse et sans relâche.
La danse est synchrone et sa chorégraphie est parfaite.
Cette danse me fascine et sa splendeur m’extasie.
Le ballet m’a conquis et la Garonne m’a comprise.
Je ne peux me lasser de regarder cette merveille.
Qui me suggère que le miracle c’est bien elle : la Garonne.
Fadila Ghaoui
habitante de Bacalan
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