Pour mémoire, une anagramme est un mot ou une expression dont le sens change en intervertissant l’ordre des lettres qui les composent. Par exemple, en clin d’œil au dossier central « Les enjeux sociaux » (on grandit, ça prend du temps et il faut défendre intelligemment ses droits), on peut dire que : dans jeune il y a enjeu, dans idéal il y a délai et dans dispute il y a stupide.
Ainsi, l’anagramme permet de glisser des allusions, des vérités revisitées, des éclairages, et je me suis amusé à rebondir sur certains titres d’article de ce numéro de décembre.
Dans L’Amicale laïque de Bacalan (Marjorie Michel), il est précisé – dès le titre complet – qu’elle a 142 ans d’histoire… et « d’histoires ». Car l’accueil solidaire et rigolard repose sur un travail citoyen des plus sérieux : La la la, ambiance qui décale / Bal à l’alliance académique.
Dans Check-point charlots (Louis Diez), des parents d’élèves se retrouvent contraints à manier des barrières que la municipalité a fait poser. C’est l’angoisse : Rapt selon Hitchcock.
Dans Bacalan et l’aventure depuis vingt ans (Denis Ségouin), des Bacalanais et des Bacalanaises s’éclatent en grandes balades ici et là en autos, vélos, etc. Du moins, c’est ce qu’on voit. Vue : grand but et plaisantins en cavale.
Avec Delphine Delas, une artiste inspirée (Marjorie Michel), c’est le portrait d’une chorégraphe des arts plastiques qui nous est proposé, une insaisissable qui respire la liberté et connaît bien son affaire : Danse, pluriel, parenthèses d’initiée.
À suivre…
Daniel Pantchenko
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