Le coup de chaud de l’été est passé par là.
Il a créé dans ma tête un certain pugilat.
Les flammes et les fumées de ces incendies
Me dispensent semble-t-il de tout interdit.
Ce qui suit est complètement farfelu
Et pour le savoir il faut l’avoir lu !
Un beau jour, on ne sait qui, un poète composa
Ce qu’on appelle un poème avec des rimes qu’il diffusa.
Nino Ferrer chantait : Z’avez pas vu Mirza ?
Moi, je ne chante pas mais j’aime le mimosa.
Pour voir cet arbre, pas besoin de visa
Ni être à Rome sur la piazza
En mangeant une grosse pizza.
Alors vous ne serez pas léger comme le balsa !
Profitez du parfum du mimosa
Qui ne peut rivaliser avec le rosat.
Méfiez-vous des allergies tel le coryza,
Et de la grippe qui est le virus influenza.
Enfin si vous voulez en savoir plus sur le colza
Il vous faudra être diplômé honoris causa.
Sinon pourquoi ne pas jouer du sanza
Et comme Nino chanter Mirza ?
Mais, ne trouvez-vous pas ce poète bizza…re ?
Moi j’ai dit bizarre ? Comme c’est bizarre !
Comme l’écrivit Jacques Prévert (*)
Grand poète qui aimait la clope et les vers,
Les vers, ah oui les verres !
Quelle belle affaire.
Atmosphère ! Atmosphère !
Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ?
Comme dit Arletty à Louis Jouvet ! (**)
Aussi je m’’arrête et je m’en vais.
Si tout ça c’est du cinéma
Il n’en est rien pour le climat.
Finalement ce poème est vraiment farfelu
Écrit par un hurluberlu.
Merci à vous de l’avoir lu !
A bon entendeur salut.
(*) Drôle de drame
(**) Hôtel du Nord – films de Marcel Carné
Denis Ségouin
0 commentaires