Didier Periz a marqué notre quartier par sa présence. Fondateur des éditions « Pleine Page », il a également écrit ou participé à de nombreux ouvrages sur Bacalan, la ville ou la région, la nature, les arts. Pressentant le tsunami immobilier qui allait nous parcourir et l’effacement d’une époque, il a avec son association Demain la veille recueilli de nombreux témoignages, rassemblé de nombreux documents, la mémoire authentique des Bacalanais. Il en résultera entre autres choses, deux magnifiques ouvrages qui feront encore longtemps référence : Bacalanbeach et Bacalanstory.
Soucieux de la vie de quartier et convaincu de l’importance de la parole des habitants, il est également le fondateur de votre Journal Bacalan qui fêtera bientôt ses 20 ans.
Le « sage » a désormais pris ses quartiers loin du tumulte du monde, dans la montagne Basque, à l’abri des agitations de toute sorte. Il n’a pas rien à dire pour autant et sa manière comme sa matière et sa réflexion ne vont pas manquer de nous interpeller dans l’ouvrage qu’il réalise, à paraître en décembre, en collaboration avec son ami le photographe Teddy Haffner.
Le monde sans nous (extrait) :
« Je me contente de marcher, de regarder, de penser. Souvent, je pense que je pense. Je vais, sans hâte ni direction. avant, cela m’aurait angoissé : être à l’heure, au lieu dit. ce serait une autre angoisse de n’avoir pas de but, de n’être délimité ni dans le temps ni dans l’espace, pire encore, de soupçonner l’absence de but dans le but, la répétition du temps dans le temps. L’être que j’étais dans le monde était traversé d’angoisses à tiroirs. La différence, c’est que je n’attends plus rien de moi. Je ne m’intéresse qu’au fait de marcher, de regarder, de penser. Tout un. Ce qui m’entoure me laisse tranquille. Ce qui m’entoure ne me contient pas. Moi sans le monde. »
Retrouvez le coupon de pré-vente sur notre site ou directement à la régie de quartier ou à l’Amicale laïque. Les exemplaires seront remis lors d’une signature à la Librairie Olympique le samedi 4 décembre 2021 à 17h ou par courrier.
Christian Galatrie
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