Mardi 22 juin, Bernard Joyet a rencontré les élèves de cette école élémentaire de Bacalan, à laquelle Anne Sylvestre était venue offrir officiellement son nom le 12 avril 2019. Très proche d’elle (ils ont souvent fait des duos), le chanteur conjugue écriture poétique, humour et rapport chaleureux avec le public.
Bien qu’il n’écrive pas en particulier pour les enfants, il a eu d’emblée le contact avec eux.
Accompagné par les jeunes musiciens de la Licence « Musiques actuelles, jazz et chanson » de l’Université Bordeaux-Montaigne, dirigée par Pascal Pistone, il a d’abord interprété quelques chansons pour les « grands » (cycle 3), notamment Je vends tout, Vingt ans, Rien s’en va… avant que ceux-ci ne lui rendent la pareille avec Y a plus d’saisons ou Mélange. Rien que du régal, merci Bernard !
En seconde partie, dans cette salle parsemée de dessins et de lignes manuscrites à l’intention de l’invité, les « petits » (cycle 2) ont pris le relais, savoureux en diable avec l’une des tendres pépites de Joyet : On s’ra jamais vieux. Il a clos l’échange avec encore quelques chansons, avant de demander à chacune et à chacun de surtout ne pas oublier de signer leurs dessins et leurs petits mots. « Ça s’appelle un autographe ! » a-t-il précisé.
Remerciant la directrice de l’école (Marine De Broca-Célérier) et Pascal Pistone, il confie : « C’est une énorme émotion pour moi… Double émotion. École Anne Sylvestre et en plus, tous ces mômes qui chantent mes chansons ! Ça ma bouleversé ! Quel travail formidable qui est fait dans cette école ! […] C’est vraiment une merveille ! De voir ces mômes, leur regard et leur écoute ! J’avais la trouille, devant ces enfants ! Moi, je sais pas faire ça ! Ils chantent On s’ra jamais vieux, c’est pas une chanson de gosses ! Ils ont huit-dix ans, c’est magnifique ! Ils sont heureux de le faire. Ça se voit dans leurs regards et dans leurs témoignages après, quand ils sont venus me voir. »
Daniel Pantchenko
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