Des animaux fragiles trop souvent négligés dont le rôle n’est plus à démontrer et qui représentent 80% de la faune du sol ! Combien de jardiniers ont, sans le vouloir, coupé en deux des vers en bêchant leur jardin ? Presque tous pensent qu’un ver coupé en fera deux… C’EST FAUX ! Chaque labour perturbe cette faune souterraine. Sous l’effet du soleil, d’un tassement important, la population peut diminuer de moitié et il faudra des mois, voire des années, pour qu’elle se régénère.
Leur action permet d’aérer les sols, de créer de l’humus, de réduire le ruissellement des eaux par leurs nombreuses galeries et accroître leur porosité. Ils enrichissent la terre par leurs déjections : phosphate, potasse, azote, magnésium et bien d’autres oligo-éléments, participent au meilleur enracinement des plantes.
Un terrible ENNEMI ! Le ver OBAMA-NUNGARA (nom amérindien qui signifie « plat comme une feuille ») venu d’Argentine via des pots de plantes importés, qui a colonisé l’Angleterre et s’est propagé dans 73 départements français. Ce ver plat à tête de marteau mesure trois à dix cm (il peut atteindre 40 cm), se reproduit rapidement, se déplace lentement, sort la nuit, se nourrit de nos lombrics et n’a aucun prédateur !! Il est inscrit sur la liste des 100 espèces exotiques les plus néfastes au monde ! Seul moyen de l’éliminer, l’écraser ou le brûler. Il n’existe pas de produit chimique homologué pour le détruire.
Lors de vos prochains bêchages ATTENTION… surveillance accrue !
Mamiso
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