Né en 2008 de la volonté des citoyens de la ville de Todmorden en Angleterre (25 000 habitants) face aux contraintes de la crise économique, la démarche des Incroyables Comestibles/Incredible Edibles tend à développer une agriculture urbaine, bio en libre service et à partager!
Voyant rapidement son efficacité, le mouvement se propage au-delà des frontières. En
France, la démarche des IC a germé dans près de 400 communes. Albi en est un exemple
édifiant: grâce à une agriculture urbaine bio, privilégiant la permaculture*, le circuit court et
l’éducation grâce à l’implication des établissements scolaires. Sur ces bases, les 3 « piliers »
la ville atteint désormais un taux de 84% d’autosuffisance alimentaire, tout comme Tordmoden!
* permaculture : méthode systémique et globale s’inspirant de l’écologie naturelle (biomimé-tisme). Elle prend en considération la bio-diversité de chaque écosystème et ambitionne une production agricole durable, très économe en énergie et respectueuse des êtres vivants et de leurs relations, tout en laissant à la nature le plus de place possible.
Cette méthode a été créée dans les années 1970 par les Australiens Bill Mollison et David
Holmgren. Le terme permaculture signifiait initialement « agriculture permanente », mais a
rapidement été étendu pour signifier « culture de la permanence »
Bénédicte SALZES
-_-_-_-
Selon la technique du « lasagna bed » nous avons mis la jardinière en terre (mélange de feuille, carton, compost, crottin et terre végétale) Nous y avons planté des comestibles de saison: salades, fèves, fraisiers et un pied de capucine)
Sous les yeux avertis de toutes les générations, nous avons paillé le tout, une étape cruciale pour le bon développement des plans.
Puis nous avons posé devant l’école Charles Martin, heureux et fiers de notre initiative (le panneau Bordeaux Bacalan n’existant pas, nous avons fait un montage photo…) Cette photo est destinée à être largement diffusée sur les réseaux sociaux dans le but de mobiliser un maximum de personnes autour de ce projet.
Nous avons poursuivi par une « marche verte » tentant d’identifier les zones exploitables pour la culture de comestibles et à Bacalan… il y en a tellement!
Une fois arrivés à la salle du Cerisier, un petit couac technique s’est posé mais heureusement résolu grâce à nos experts en workflow et branchements improbables. D’ailleurs Arnaud a brillamment assuré la traduction en simultané et nous avons finalement terminé par une petite discussion autour de la démarche du COMIC BACALAN, un verre à la main et de nombreuses spécialités culinaires justement conçues pour l’occasion.