Le Journal Bacalan était présent pour entendre Philippe Dorthe rappeler les nombreuses difficultés, démarches, embûches, tours et détours qui ont conduit aujourd’hui à la mise en service de la forme de radoub n°1. Cette cale sèche de la fin du 19ième siècle va retrouver son utilité industrielle liée à la maintenance légère et à la réparation des bateaux fluviaux après plus de 20 ans d’inactivité.
Mr. Dorthe a rappelé la longue bataille qu’il a menée avec des partenaires institutionnels divers. Il salue les nombreux habitants et associations bacalanaises telle que l’ADIQ* représentée par Luis Diez et Robert Venturi ainsi que Martine Diez, ancienne conseillère municipale et régionale ayant beaucoup défendu ce projet. De nombreux septuagénaires, même avec bonus! se souvenaient de leur enfance en ces lieux magiques. Leur présence silencieuse comme jugulée par l’émotion mais aussi la joie de cette renaissance empreinte d’un avenir à nouveau maritime et économique, était le témoin de l’importance de ce « jour historique » comme l’a défini Mr. Dorthe, lui aussi très ému. L’âme de Pierre Cétois et Marcel Marty, férocement bacalanais, flottait dans l’air assurément !
Une bien belle matinée, les néo-bacalanais verront de jolis bateaux passer sous leurs fenêtres, mais une matinée. . . envasée !
* Association de Défense des Intérêts du Quartier
L’association Vie et Travail s’est exprimée également la semaine dernière. Voici le lien du blog de Vincent Maurin, qui vous permet de prendre connaissance du travail de longue haleine mené par cette association. Association Vie et Travail
Bonjour,
N’ayant pu me libérer pour l’occasion, j’ai heureusement pu visionner après coup un extrait de la vidéo de cette conférence qui a su marquer d’une pierre blanche ce grand jour de la réouverture de la forme de radoub n°1. Au delà du symbole industriel fort, il y a la beauté de revoir cet ouvrage si bien construit revivre en eau. Je dis un grand merci à tous ceux, associations, élus, simples citoyens qui ont défendu les Bassins à flot durant toutes ces années…On leur doit d’avoir su faire triompher la vision de l’avenir sur des logiques désespérantes et à court terme, sur des décisions à l’emporte-pièces de décideurs incultes et imperméables aux vraies richesses locales. Bravo et merci !
Grâce au lien qui dirige vers l’association vie et travail, que je vous invite vivement à suivre, nous avons une idée précise de la chronologie de cette résistance enfin couronnée de succès dont l’acte fondateur fut le vote déterminant de l’opposition en 2003.
Je me souviens des arguties des promoteurs du projet Grumbach ringardisant les partisans du refit sur l’air de « il faut tourner la page » « regarder vers l’avant » « parier sur l’avenir » etc etc….
L’avenir, justement :
C’est l’action salvatrice de ceux qui ne se sont pas docilement allongé devant l’urbanisme vertical. Il fallait aux « anciens » beaucoup de modernité pour contrer le projet monochrome du dortoir de luxe/musée pour le triptyque harmonieux habitat/culture/ travail.
L’âme du quartier réside dans l’accueil des néo bacalanais sans renier son histoire et la vitalité créative de son savoir faire maritime.
Pas de doute, le passé a de l’avenir