Sur cette première photo de 1935, André Barraux a 20 ans; il est avec les enfants Merzeau. Il travaillait avec son père charbonnier qui avait son hangar cité Audubert à côté de la Maison du Peuple. Avec sa charrette et son cheval, il livrait le charbon aux particuliers. Il était pêcheur aussi comme de nombreux autres bacalanais. Sa barque était amarrée à l’un des nombreux piquets et pontons qui encombraient l’estuaire du Lauzun. Il vendait sa pêche à la criée dans Bacalan; aloses, anguilles, mulets, crevettes, tout ce qu’on trouve dans la Garonne en se laissant dériver avec de longs filets qu’on mettait à sécher entre les platanes du boulevard Brandenburg ou, pour André Barraux, le long du mur de la maison de retraite qui bordait le terrain de Schinazi, aujourd’hui, la rue derrière la bibliothèque municipale qui sert de marché le vendredi matin.
Sur son terrain, Schinazi avait des ruches pour faire son miel.
André Barraux s’est marié avec Lydie, une landaise, en 1935. Quand il est devenu son propre patron, il s’est installé rue Barreyre, mais il habitait cité Lartigue.
Il y avait un autre charbonnier, 23-25, cité Maldant (ancienne rue Charles-Martin). Il s’appelait Lazare Axinopoulos.
Les photos nous ont été fournies par Simone Barraux.
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